Après la trêve des vacances d’été, le premier bras de fer entre le corps enseignant et le ministère de l’Éducation va bientôt commencer. À Béja, les instituteurs suppléants ont annoncé ce lundi 14 août 2017 le boycott de la rentrée scolaire 2017-2018. Une façon pour eux de protester contre ce qu’ils qualifient de « négligence » de la part du ministère de l’Éducation, qui, selon eux, n’a toujours pas mis en application l’accord sur le recrutement des professeurs suppléants.
« L’accord a pourtant été publié dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) », se plaint l’une des enseignantes en colère, qui raconte que, lors de la dernière réunion avec le syndicat général de l’enseignement de base, le ministère de l’Éducation n’a fourni aucun chiffre sur le nombre des instituteurs suppléants qui seront embauchés dans le cadre de la première des trois tranches, le 14 septembre prochain.
« Nous appelons à la publication de ce chiffre, ainsi qu’à la publication de la liste nominative des instituteurs concernés. La mobilisation aura lieu devant toutes les délégations régionales de l’Éducation en Tunisie », préviennent les protestataires.
