Une conférence de presse a été organisée le lundi 9 mai 2016 à l’hôtel Africa de Tunis par Mahdi Ben Gharbia, le député du bloc socialiste démocrate.
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Le débat sur l’égalité de l’héritage était vif lors de ce rendez-vous. Le responsable politique a été confronté au Cheikh Mohamed Hentati, le président de l’Association Moltaka Al Ayema.
Ce dernier a accusé le député d’avoir ouvert les portes de l’Enfer avec une telle proposition de loi. « N’engagez pas une bataille Divine dans laquelle vous perdrez inévitablement », a ajouté le Cheikh.
Face à ces propos, Mahdi Ben Gharbia a répliqué en affirmant que chaque député a l’obligation de respecter la Constitution. « Je n’ai pas l’intention de modifier les Paroles de Dieu, encore moins de dire ce qui est Haram ou ce qui est Halal. En Tunisie, nous sommes régis par la loi appliquée, on ne peut considérer la Charia comme étant une source de lois, à moins de modifier la Constitution sur ce point », a-t-il ajouté.
Le député avait pris des exemples du Khalif Omar Ibn AlKhatab qui avait adapté certaines règles coraniques aux besoins géopolitiques de l’époque. « Le gouverneur a le droit de modifier les principes fondamentaux pour le bien de la nation », a conclu Mahdi Ben Gharbia.
Le débat était animé lors de la conférence de presse sur l’égalité de l’héritage entre la femme et l’homme. C’est une grande question qui nécessitera de nombreuses années d’étude. Le projet de loi devrait être présentée ce lundi 9 mai 2016.
Affaire à suivre.
Avec Mohamed Fakhreddine Khlissa