À une journée de la Fête Nationale de la Femme du 13 août 2018, les réactions au rapport de la commission des droits et des libertés individuelles (COLIBE) se multiplient.
Le second vice-président d’Ennahdha, Ali Laarayedh, considère que le contenu du rapport constitue la preuve d’une société vivante et démocratique et qu’il octroie au législateur la capacité à mettre en place les bonnes solutions. « Ennahdha n’a aucun problème avec les points du rapports relatifs au renforcement des droits naturels », a-t-il déclaré.
Néanmoins, les autres points, notamment celui de l’égalité successorale, ne prennent pas en compte les spécificités du peuple tunisien, et c’est ce qui pose problème pour Ennahdha selon Ali Laarayedh. « Ce n’est pas le bon moment d’exposer ces points. Nous sommes néanmoins prêts à discuter les points du rapport de la COLIBE », a encore souligné le dirigeant nahdhaoui.
D’autre part, il a assuré que le parti n’a pas refusé de rencontrer Bochra Belhaj Hmida, présidente de la COLIBE, comme cette dernière l’a affirmé. « Je ne suis pas au courant d’un éventuel refus. Pour notre part, nous ne composons pas avec une commission, mais plutôt avec une initiative législative officielle proposée par la présidence du gouvernement dans le cadre du rapport », a encore expliqué Ali Laarayedh.