L’Égypte a lancé un appel vibrant pour une aide humanitaire immédiate en faveur des civils palestiniens piégés dans la bande de Gaza. Elle a également annoncé qu’elle dirigeait les vols d’aide internationale vers l’aéroport d’Al Arish, situé à proximité de sa frontière avec Gaza.
Maintenir la voie ouverte
L’Égypte, qui partage sa frontière sud avec Gaza et contrôle le principal point de sortie pour les 2,3 millions de résidents de l’enclave, s’inquiète de l’intensification des bombardements de l’Occupant et de l’imposition d’un siège total sur Gaza.
« Depuis le début, nous avons mis l’accent sur le maintien de l’ouverture du poste de Rafah pour fournir une aide humanitaire, et le poste restera ouvert jusqu’à ce que nous répondions aux besoins humanitaires urgents de la bande de Gaza, » a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry.
Un poste frontalier sous pression
Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré que le poste frontalier de Rafah, reliant le Sinaï à Gaza, demeurait ouvert. L’Égypte a sollicité l’Occupant de s’abstenir de cibler le côté palestinien du poste, suite à des frappes ayant perturbé son fonctionnement normal. En effet, le mouvement des voyageurs enregistrés à Rafah, soumis à de stricts contrôles, a été interrompu depuis que les bombardements de l’Occupant ont touché le côté palestinien du poste plus tôt cette semaine.
L’Égypte au cœur de la crise
L’Égypte, un médiateur clé entre la Palestine et l’Occupant en période de troubles à Gaza, a déclaré qu’elle s’efforçait de faciliter la livraison de secours, mais que la situation dans l’enclave entravait ces efforts. En outre, l’Égypte a clairement exprimé son refus de voir les résidents de Gaza forcés de traverser la frontière vers le sud.
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