Malgré le fait que nous vivons au XXIème siècle, les pratiques dégradantes pour les femmes et qui violent leurs droits existent encore. Ce qui s’est passé en Egypte relève tout simplement de l’horreur : une jeune fille de 17 ans a trouvé la mort après avoir subi une opération d’excision dans une clinique. C’était l’émoi dans le pays.
L’Organisation Mondiale de la Santé n’a eu de cesse de dénoncer cette pratique barbare. Pourtant, les opérations clandestines demeurent nombreuses, imposées par une tradition biaisée et qui n’a rien à voir avec la religion musulmane.
Mayar Mohamed Moussa : c’est le nom de la jeune victime de l’excision. Une enquête sur les circonstances de sa mort a été ouverte.
Rappelons que les mutilations génitales sont interdites en Egypte depuis 2008. Néanmoins, cette pratique ancestrale, qui remonte à l’époque pharaonique, fait de la résistance et elle fait encore des ravages.