El Fouladh : la BID finance les importations d’acier

Au lieu de rénover et de remplacer l’outil de production de la Société nationale de sidérurgie “El Fouladh”, qui est devenue obsolète après 40 ans d’exploitation intensive et après avoir fait les beaux jours de Menzel Bourguiba pendant des décennies avec la création de centaines d’emplois, voici que l’État décide de faire d’El Fouladh une société importatrice d’acier, ou presque, destinée aux métiers du bâtiment, car l’aspect production a été réduit à sa plus simple expression.

Certes il y a eu des efforts pour chercher un partenaire stratégique extérieur destiné à entrer au capital de la sidérurgie nationale afin non seulement de recapitaliser l’entreprise, mais surtout de moderniser et de développer la production afin de répondre aux besoins du marché national en matière de fer à béton pour le bâtiment, de pylônes pour la STEG en galvanisé à chaud, de poutres pour la charpente métallique, de fil de fer…

C’est pourquoi El Fouladh, en attendant de trouver une solution à long terme pour financer ses investissements nécessaires à ses équipements de production, doit importer pour faire face aux besoins d’un marché national chahuté par la contrebande.

La banque islamique de développement a accepté d’accorder par sa filiale, la société internationale islamique de financement du commerce, un crédit de 32 millions de dinars. Il s’agit d’importer de l’acier, du fer marchand et des barres d’acier.   

 Ridha Lahmar

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