Joe Biden, lequel a laissé des plumes en termes de popularité après la position de son administration concernant l’affaire palestinienne, doit s’en frotter les mains : Donald Trump, son potentiel rival a été reconnu coupable pour 34 chefs d’accusation…
L’ancien président américain, Donald Trump, doit être furieux ! Sa condamnation par un jury New-yorkais en tant que « coupable » pour 34 délits, devrait de facto compliquer sa participation à l’élection présidentielle, l’éloigner un peu plus du bureau ovale de la Maison Blanche, et par ricochet, dégager un peu plus la voie devant le premier homme actuel des USA! Mais il n’y a pas que Trump à être en colère ! Le « fan-club » de l’ex président républicain a, à son tour, exprimé sa rage noire via des commentaires qui ont fusé de partout sur les sites internet pro-Trump ! Certains ont même émis de franches accusations de partialité contre le juge et le jury et sont même allés jusqu’à lancer des appels à la révolution, aux émeutes et… à la violence ! Pas étonnant de leur part si l’on se rappelle leurs antécédents en la matière !
Nonobstant, notons que la condamnation de Trump est tout de même un fait historique. Le 30 mai 2024 est une date à marquer d’une pierre blanche dans la mesure où il s’agit d’une première dans l’histoire américaine qu’un ex président des États-Unis soit reconnu coupable d’un crime ! Et comme le dit si bien le dicton: « Le malheur des uns fait le bonheur des autres » ! Ceux qui ne portent pas Trump dans le cœur, se sont adonnés à de vives expressions de festivité à voir le milliardaire se faire passer les menottes aux poignets…
Mais ceci accroît-il les chances du « démocrate » si l’on sait que Joe Biden semble déjà perdre en latitude en terme de sympathie depuis des mois? Pas si sûr ! Car bien que le verdict puisse jouer en faveur du « démocrate », il n’écarte pas pour autant le droit à son rival républicain de se présenter. Et ce, même en cas d’hypothétique condamnation à une peine de prison.
En effet, aux États-Unis, le fait d’être inculpé ou condamné pour un délit ou un crime, n’interdit pas d’être candidat, élu ni même d’occuper une fonction officielle. La course s’annonce donc toujours chaude et l’automne prochain peut réserver bien des surprises…
A.C.