Intervenant dans Sbah El Ward ce mercredi 2 janvier 2019, le secrétaire général-adjoint de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Samir Cheffi, est revenu sur la participation de la centrale syndicale aux échéances électorales de 2019 et sur la grève générale du 17 janvier 2019 dans la fonction publique.
Contrairement à certaines fuites, l’UGTT ne présentera pas de candidat aux élections présidentielles. D’après Samir Cheffi, la centrale syndicale apportera plutôt son soutien à des listes et à des candidats dans le cadre « d’une impartialité positive ». « Notre rôle consistera à influencer les élections », a-t-il souligné.
D’autre part, Samir Cheffi a exprimé son souhait de voir les négociations entre le gouvernement et l’UGTT sur la fonction publique se solder par un succès. « La grève n’est pas une fin en soi. Il s’agit d’un moyen de défendre les droits fondamentaux des tunisiens. La proposition du gouvernement ne correspond même pas au minimum requis selon l’UGTT. Cette dernière a pris en compte la détérioration inédite du pouvoir d’achat des familles tunisiennes. Il faut, d’un autre côté, assurer la continuité des entreprises publiques afin de leur permettre de jouer leur rôle dans le circuit économique. Le gouvernement, dans ce contexte, doit s’engager à faire baisser les prix, à lutter contre le monopole et à sécuriser les circuits de production », a encore expliqué le syndicaliste.