Les candidats aux élections dont celles des conseils locaux ne sont pas appelés à avoir un niveau d’instruction bien déterminé. Même les individus qui n’ont pas un niveau d’éducation élevé peuvent se porter candidats aux élections, c’est ce qu’a déclaré Farouk Bouasker, président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) ce dimanche 4 février 2024 lors de sa visite au lycée d’El Krib Sud dans le gouvernorat de Siliana à l’occasion du second tour des élections des conseils locaux. Le responsable a expliqué que l’ISIE opère conformément à une loi électorale qui ne requiert pas un niveau d’instruction spécifique, alignée sur les normes internationales.
S’exprimant au micro de Mosaïque Fm, Bouasker a souligné que la législation électorale en vigueur ne pose pas de barrières éducatives à la participation, contrairement à certaines perceptions. Il a précisé que, généralement, les critères d’éligibilité se concentrent sur des conditions objectives telles que l’âge, la nationalité, l’absence d’antécédents judiciaires, ainsi que le respect des obligations fiscales. Selon Bouasker, il n’y a pas d’exigence de niveau d’éducation minimum pour se porter candidat aux conseils électoraux.
Cette déclaration vise à clarifier les malentendus potentiels autour des critères d’éligibilité, mettant en lumière le principe d’inclusion dans le processus démocratique. Bouasker souligne ainsi que la participation politique ne devrait pas être restreinte par des considérations éducatives, mais plutôt évaluée sur des bases objectives et universelles. Cette approche vise à garantir une représentation diversifiée et équitable au sein des organes élus, renforçant ainsi les fondements démocratiques de la nation.