Un élève inscrit en deuxième année primaire à l’école « Kheireddine » à La Goulette a été agressé par son « éducatrice« .
Cette enseignante d’éducation islamique et de dessin a griffé le visage de cet enfant et l’a mordu, lui laissant des traces sur tout le visage.
Avant cet incident, l’enfant ne voulait plus aller à l’école, il demandait tous les jours à sa mère de le laisser à la maison et trouvait des prétextes mais la maman croyait que son fils jouait la comédie pour ne pas aller étudier jusqu’à ce vendredi où il est rentré avec un visage presque ensanglanté.
Choquée, la maman est allée s’expliquer avec l’enseignante mais cette dernière lui a parlé sur un ton provocateur et irrespectueux, lui disant même d’aller porter plainte si elle voulait, cela lui importait peu.
Selon les dires de la mère, la soi-disant « enseignante » a changé de comportement avec son fils après que celui-ci a arrêté de suivre des cours particuliers chez elle.
La maman est allée porter plainte au commissariat mais rien n’a été fait, appartement la prof a des relations avec des hauts placés au commissariat.
Cet élève qui fréquentait une école publique, était bien élevé et sage en classe affirme sa mère.
Comment ces enseignants et enseignantes se comportent de la sorte avec de jeunes élèves sans défense, n’ont-ils pas une conscience ? Ces enseignants accepteraient-ils qu’on violente leurs enfants de la sorte ? je ne pense pas.
Le comble c’est que cette « enseignante » enseigne aux élèves l’éducation islamique ce qui veut dire qu’elle doit normalement être bienveillante et une sorte de modèle pour ces petits enfants.
Des enseignants qui ne font qu’entacher ce métier noble. Honte à eux !
Ce genre de pratiques nuisent de plus en plus à l’image de l’école publique en Tunisie. Nos écoles ne font qu’alimenter ce côté violent chez les enfants qui peut-être deviendront un jour perturbés ou violents envers les autres. Quand on est pas fait pour être enseignant, quand on a pas les qualités d’un bon enseignant, il est primordial de changer de métier.
En Tunisie, on a un climat propice à la violence et malheureusement cela commence dès les bancs de l’école.
Il est temps que ça change !