Dans une déclaration exclusive à Mosaïque FM, la militante franco-algérienne Amira Bouraoui, à l’origine d’un séisme politique entre la France et l’Algérie, a présenté ses excuses aux autorités tunisiennes pour avoir traversé les frontières d’une manière illégale.
Bouraoui, condamnée dans son pays à deux ans de prison ferme, a déclaré qu’elle a été en état de détention pendant trois jours avant d’être libérée et de récupérer son passeport français puis interpellée une deuxième fois par deux personnes et traduite devant la police des frontières.
La militante algérienne a fait savoir également qu’elle n’avait que son passeport français et que les autorités françaises lui ont consacré “une protection consulaire”, selon ses dires.
Bouraoui dont l’affaire risquerait de prendre un détournement dangereux, a déploré le départ forcé des citoyens vers d’autres pays à cause des pressions qu’ils subissent dans les leurs.