Elon Musk aurait rencontré l’ambassadeur iranien à l’ONU : vers une détente entre Washington et Téhéran ?

Selon des informations rapportées par le « New York Times », Elon Musk aurait tenu une réunion confidentielle lundi à New York avec Amir Saeid Iravani, ambassadeur iranien auprès des Nations Unies. D’après deux responsables iraniens, cet échange aurait duré plus d’une heure dans un lieu tenu secret et visait à explorer des pistes pour atténuer les tensions entre les deux pays. Les mêmes sources ont décrit cette rencontre comme « encourageante » et « porteuse d’espoir ».

Selon des informations rapportées par le « New York Times » ce jeudi, Elon Musk aurait tenu une réunion confidentielle lundi à New York avec Amir Saeid Iravani, ambassadeur iranien auprès des Nations Unies. D’après deux responsables iraniens, cet échange aurait duré plus d’une heure dans un lieu tenu secret et visait à explorer des pistes pour atténuer les tensions entre les deux pays. Les mêmes sources ont décrit cette rencontre comme « encourageante » et « porteuse d’espoir ».

Discrétion et ambiguïtés autour de la rencontre

L’existence de cette réunion n’a pas été confirmée par les parties concernées. Interrogé à ce sujet, Steven Cheung, responsable de la communication pour Donald Trump, a déclaré qu’il n’était pas question de commenter des rencontres privées, qu’elles aient eu lieu ou non. Elon Musk, de son côté, n’a pas répondu aux sollicitations de la presse.

Un potentiel tournant diplomatique

Si cette réunion venait à être confirmée, elle pourrait signaler un changement de stratégie dans les relations entre les États-Unis et l’Iran, marquées par une hostilité persistante sous la précédente administration Trump. Durant son premier mandat, Donald Trump avait adopté une politique de « pression maximale » : retrait de l’accord nucléaire signé en 2015, sanctions économiques renforcées et opération militaire ayant coûté la vie au général iranien Qassem Soleimani. Ces mesures avaient conduit l’Iran à rejeter tout dialogue avec Washington.

Néanmoins, les récents développements pourraient indiquer une ouverture. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rappelé que son pays restait favorable à des discussions autour de son programme nucléaire, affirmant sur X (ex-Twitter) que « la coopération et le dialogue » étaient essentiels pour surmonter les différends.

Le rôle inattendu d’Elon Musk

Elon Musk, récemment nommé à la tête d’une commission dédiée à l’efficacité gouvernementale, semble avoir été sollicité pour jouer un rôle intermédiaire. Selon des responsables iraniens, sa présence permettrait de contourner un contact direct avec des représentants officiels américains. Lors de cet entretien, l’ambassadeur Iravani aurait évoqué l’idée de lever certaines sanctions et d’encourager des investissements de Tesla ou d’autres entreprises de Musk en Iran.

Pour Ali Vaez, analyste au sein de l’International Crisis Group, cette rencontre pourrait être le signe d’une volonté de Donald Trump de négocier un accord historique avec l’Iran. Toutefois, ni les autorités iraniennes ni la mission diplomatique auprès de l’ONU n’ont confirmé ces discussions, laissant le doute planer sur une éventuelle normalisation des relations.

Si ces efforts venaient à se concrétiser, ils marqueraient un tournant significatif dans les relations entre Washington et Téhéran, jusqu’ici minées par des décennies de méfiance et d’hostilité.

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