La chambre pénale spécialisée dans les affaires terroristes, auprès du tribunal de première instance à Tunis a condamné des activistes au sein du mouvement Ennahdha à un an de prison avec sursis et ce pour ne pas avoir alerté les autorités sur des crimes terroristes commis par un élément « djihadiste » appartenant lui aussi au parti islamiste.
Selon nos confrères d’Akherkhabar Online, les deux accusés ont collecté des dons pour la femme du « djihadiste » en question peu avant que ce dernier ne se rende en Libye pour rejoindre le camp de Daech.
Les deux inculpés étaient au courant du plan de cet élément terroriste sans qu’ils n’alertent les autorités.
A son interrogatoire, le premier accusé, (chauffeur de taxi) a prétendu qu’il n’a jamais adopté l’idéologie takfirirste, et qu’il était actif au sein du mouvement Ennahdha depuis les années 90.
Il a tenté de convaincre le juge qu’il ne savait pas que la femme du terroriste allait rejoindre son mari avec l’argent qu’on lui a donné, soulignant qu’il voulait « simplement » l’aider parce qu’elle avait des enfants et parce qu’elle était dans une situation matérielle extrêmement précaire.
Le deuxième inculpé a également nié en bloc les accusations qui pèsent sur lui en appuyant la version du premier.