Si la presse européenne et russe a traité les dernières émeutes en Tunisie avec professionnalisme en rapportant les faits objectivement. La presse arabe encore sous le joug du pouvoir politique, ignorant ce qu’est un Etat de droit, n’a pas tardé, comme d’habitude à dénigrer avec rage l’image de la Tunisie et à battre en brèche sa jeune démocratie.
En lisant certains journaux arabes qui ont préféré amplifier la situation en employant des termes décrivant un Etat en guerre et nullement des heurts violents . Des termes du genre » Fiasco de la révolution« , » des morts« , » la Tunisie s’enflamme, » l’armée intervient en urgence« … laissent entendre que nos collègues arabes notamment les saoudiens sont de mauvaise foi.
Une certaine Najwa Kassem, journaliste libanaise à Al Arabya est allée jusqu’à tourner en dérision le soulèvement populaire de 2011. Les internautes tunisiens, n’ont pas manqué de la remettre à sa place et de répondre pertinemment à ses tweets provocants.
D’autres médias émiratis et saoudiens ont fait exprès de diffuser d’anciennes vidéos datant de 2011 et de 2012 pour jeter de l’huile sur le feu. Ce n’est pas étonnant de certaines parties arabes qui n’ont jamais manifesté pour leurs libertés et qui n’ont jamais élu leurs représentants. Après tout, « nul ne peut donner ce qu’il n’a pas » comme disait le fameux adage.
Espérons juste que tout cela puisse servir de claque à notre classe politique qui manque de maturité, de responsabilité et qui n’est pas du tout consciente de nos ennemis « maquillés » guettant le moindre contrecoup, tel un loup affamé.
W.J