Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi a quitté le palais de Carthage, où se déroule la réunion de la commission technique du pacte de Carthage 2,en colère, rapportent plusieurs médias.
Selon ces mêmes médias, Taboubi aurait quitté la réunion suite au refus des représentants des partis présents d’ajouter un article stipulant que le prochain gouvernement devra appliquer tous les accords signés avec l’UGTT depuis 2011. Les partis présents ayant proposé d’ajouter une phrase indiquant que l’engagement du gouvernement est lié à ses capacités.
Certains signataires du Document de Carthage ont volontairement remis à l’ordre du jour certains points ayant déjà fait l’objet d’accord, chose qui a beaucoup énervé Noureddine Taboubi qui a décidé de quitter la réunion en compagnie du délégué de l’UGTT, laissant à Saïda Guarrach, la présidence de la réunion de la Commission après son départ.
Le fait que Taboubi ait quitté cette réunion rend difficile le déroulement des négociations en cours en ce qui concerne la crise de l’enseignement secondaire.
Concernant la crise de l’enseignement, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a indiqué que la réunion qu’il a tenu avec le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur et les représentants des blocs parlementaires au siège de l’assemblée a débouché sur un accord sur 90% des revendications.
Il a dans ce contexte déclaré que les parties réunies ont trouvé un terrain d’entente et que l’UGTT prendra contact avec le Chef du Gouvernement, Youssef Chahed afin de reprendre le dialogue concernant la crise de l’enseignement secondaire et du blocage des notes.
Noureddine Taboubi a également indiqué que la situation est critique et qu’il faut absolument écarter et éloigner les élèves du conflit qui existe entre les enseignants et le ministère.
Il a par ailleurs, précisé que quelles que soient les circonstances, il ne serait pas question d’année blanche.