En désespoir de cause, Ennahdha sollicite « les services » des étrangers pour se défendre

Pour faire valoir sa cause, Ennahdha use aujourd'hui de ses relations avec l'étranger, n'hésitant pas à appeler, implicitement, certains acteurs à intervenir dans les affaires tunisiennes.

Pour dénoncer l'arrestation de Rached Ghannouchi le 17 avril 2023, le parti nahdhaoui a eu recours à l'ancien ambassadeur des États-Unis en Tunisie, Gordon Gray. "Kaïs Saïed ne dispose pas d'une vision économique claire. C'est pour cette raison qu'il a décidé d'orienter l'attention [du public] en arrêtant le leader du principal parti de l'opposition. Cette arrestation est le signe d'une dérive autoritaire en Tunisie", a-t-il déclaré, selon un communiqué d'Ennahdha.

Ce n'est pas la première fois que l'ancien ambassadeur s'attaque au président de la République, Kaïs Saïed. En décembre 2022, il a publié un long article sur The National Interest où il a formulé des critiques virulentes à l'encontre de la politique de Kaïs Saïed. C'est à croire qu'il s'agit d'un membre de l'opposition tunisienne, tant il semble impliqué et épris dans ses écrits !

Visiblement, Ennahdha, en désespoir de cause, veut attirer la sympathie des pays étrangers pour faire valoir sa cause, oubliant tout le mal qu'elle a infligé au pays depuis 2011, et même avant. Ses dirigeants ont la mémoire courte, mais l'Histoire n'oublie jamais rien.

F. K

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