L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) devait se pencher, ce jeudi 16 juillet 2020, sur l’élection tant attendue des membres de la Cour Constitutionnelle. Toutefois, et comme on devait s’y attendre, la séance n’a pas eu lieu. Cette fois-ci, c’est le PDL (Parti Destourien Libre) qui est à l’origine du blocage. Le bloc parlementaire, rappelons-le, est en sit-in depuis vendredi 10 juillet 2020 et il a promis, par la voix de sa présidente Abir Moussi, de ne plus laisser Cheikh Rached Ghannouchi, président controversé de l’ARP, présider les plénières.
C’est donc ce qui a eu lieu ce jeudi à l’hémicycle. Abir Moussi mène, certes, un combat que l’on peut comprendre contre les dépassements d’Ennahdha. Toutefois, et comme nous l’avions souligné dans un précédent article, elle doit éviter les excès et l’extrémisme. A force de vouloir trop en faire, elle finira par obtenir l’effet contraire. De plus, la séance de ce jeudi relève d’une importance capitale, tant le pays a besoin d’une Cour Constitutionnelle.
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