La différence est-elle condamnable en Tunisie ? Il semble que c’est la triste réalité, malgré les avancées, visiblement noir sur blanc, réalisées en matière de Droits de l’Homme et de liberté de conscience.
Une jeune femme en a payé les frais, juste parce qu’elle est athée. Dans un statut publié sur son profil Facebook, Nouhe Bchiny, nom de la victime, affirme avoir été dénoncée par son père parce qu’elle est athée
« Hier, je me suis retrouvée menottée, conduite de force à l’hôpital Errazi. Mon père a fait appel aux sorciers, mais sans espoir. Finalement, il a décidé de porter plainte contre moi auprès du procureur de la République affirmant que je suis une psychopathe aux idées suicidaires. Aujourd’hui, je suis encore à l’hôpital de psychiatrie », a-t-elle écrit.
Sur place à l’hôpital, poursuit Nouhe Bchiny, les conditions de vie des malades sont déplorables, notamment au niveau de la nourriture et du comportement de certains infirmiers vis-à-vis des patients. « Nous n’avons même pas le droit de garder nos affaires sur nous. Si quelqu’un refuse de se faire vacciner, on lui impose la piqûre », a-t-il encore dénoncé.