Le comité administratif de l’Enseignement secondaire a pris, lors de sa réunion sous la présidence d’un membre de la centrale syndicale, Monem Amira, une série de décisions relatives à l’escalade des actions à l’encontre du ministère de l’Education. Ces décisions consistent en des sit-in programmés dans les délégations régionales de l’enseignement, à partir du lundi 20 février 2017 et jusqu’au vendredi 24 février 2017. Une grève générale sectorielle sera également observée, le 22 février 2017.
Les enseignants du primaire seront en grève, quant à eux, les 8 et 9 mars 2017. Ils protesteront aussi devant les délégations régionales de l’enseignement primaire, à partir du 20 février 2017.
Les multiples revendications du corps enseignant dans les deux cycles dont notamment l’exigence du départ de Neji Jalloul semblent n’avoir plus de limites. Pour l’heure on justifie ces mouvements par le non respect par le département de tutelle des engagements pris et des accords conclus.
Sauf que tout cela se fait aux dépens de l’intérêt des élèves pris en otage par des syndicats dont le seul souci est de créer le maximum de situations de blocage. et de durcir le bras de fer avec le ministre.