Devenu un casse-tête permanent dont il est difficile de s’en débarrasser, le taux d’endettement extérieur pèse très lourd sur le budget national : à hauteur de 63% de l’endettement total. Le gouvernement travaille, actuellement, sur la réduction de ce taux. Toutefois, il ne faudra pas s’attendre à ce que le taux d’endettement extérieur soit revu à la baisse de si tôt, bien au contraire même. : il faudra s’attendre à ce que cette part augmente.
C’est ce qu’a laissé entendre le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, Slim Azzabi, lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi 17 juin 2020 au siège de son département. Comment se fait-il ? En fait, il faut tenir compte de la baisse du PIB de la Tunisie à cause de la crise sanitaire (en moyenne -4%). La part de la dette extérieure va donc automatiquement augmenter étant donné qu’elle est calculée sur la base d’un PIB moins important. « Cela ne veut pas dire que l’on va contracter davantage de dette », a encore précisé le ministre.
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