ENI quitte la Tunisie

Depuis 2012, la Compagnie italienne de prospection pétrolière ENI, qui a assumé un rôle historique en Tunisie par la découverte du premier gisement d’El Borma puis Borj El Khadra, avait annoncé son départ en raison de la multiplicité des perturbations sociales et revendications salariales qui empêchent le déroulement normal de ses activités dans l’extrême sud tunisien.

Rappelons que l’ENI produit 25 à 28.000 barils par jour de pétrole, ce qui représente environ 50% de la production nationale. Certes, il s’agit de gisements en fin de vie mais leur poids demeure important vu le manque de nouvelles découvertes fructueuses.

En ce moment, ENI invoque de nouvelles justifications à savoir le manque de rentabilité des gisements exploités, et que son départ de Tunisie entre dans le cadre d’une stratégie globale de la multinationale vis-à-vis de plusieurs sites exploités de par le monde.

Il faut dire que l’ENI devrait vendre sa concession mais à quel prix, vu qu’il s’agit de gisements en fin de vie ?

Il y a lieu de remarquer que, compte tenu de la progression de notre consommation qui est de 6% par an et de la baisse de la production, notre déficit énergétique est croissant : 3 M Tep par an. Certes la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial fait en sorte que le déficit de notre balance énergétique en dinars est en train de régresser. Pour ENI/gaz il n’y a pas de menace de départ pour le moment. Il y a lieu de remarquer que les centrales de la STEG, qui sont pour la plupart à cycle combiné tourneront, désormais, au fuel au lieu du gaz vu la différence de prix.

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