La guerre médiatique entre le membre du bureau exécutif de Nidaa Tounes, Mondher Belhaj Ali et certains dirigeants du mouvement Ennahdha a atteint son paroxysme, suite à la censure du leader nidaiste dans l’émission Klem Ennes au cours de laquelle il a fustigé le mouvement islamiste.
Mondher Belhaj Ali a tiré à boulets rouges sur le dirigeant Nahdhaoui, Mohamed Ben Salem. Ce dernier avait appelé Belhaj Ali à remercier Alhiwar Ettounsi pour l’avoir censuré car si son passage avait été diffusé au complet, le mouvement aurait porté plainte pour diffamation et accusations mensongères.
Le dirigeant nidaiste a de nouveau accusé Ennahdha d’avoir été à l’origine de sa censure, mettant en garde contre sa main mise sur les médias.
Il a également affirmé qu’il « souhaite » vraiment que ce parti porte plainte contre lui pour que ce dossier soit finalement entre les mains de la justice.
En se basant sur le rapport de la Cour des comptes, Belhaj Ali a rappelé que les bénéficiaires d’amnistie générale ont eu droit à des compensations et ont été par la suite impliqués dans des affaires terroristes. Il a aussi indiqué que Chakib Derouich a avoué au cours de cette émission qu’Ennahdha a effectivement reçu un chèque de la part de l’Emir du Qatar pour récompenser ces amnistiés.
Selon Belhaj Ali, Rached Ghannouchi serait intervenu pour censurer cet épisode vu que le parti n’a pas l’audace de dire la vérité au peuple tunisien.
Ennahdha ( toujours selon le nidaiste), aurait coûté à la Tunisie 11 900 millions de dinars dont 2 milliards DT ont été consacrés au dédommagement de ses adhérents.
