Dans une déclaration au journal Al Arab, le politologue Slaheddine Jourchi a affirmé qu’il est fort probable que le parti islamiste, Ennahdha ne présentera jamais un candidat nahdhaoui et optera pour le soutien d’une personnalité proche du mouvement, qui lui garantie une place au pouvoir sans qu’elle assume l’entière responsabilité.
Jourchi a indiqué que le parti islamiste tentera de gagner 70 ou 78 sièges ( au maximum) au parlement afin qu’il puisse négocier une alliance gouvernementale avec Tahya Tounes, et ce pour ne pas être le responsable numéro 1 de la crise.
Selon lui, avoir une majorité parlementaire ne sera pas du tout dans les intérêts du parti islamiste, car il sera dans le collimateur de toutes les parties comme c’était le cas en 2011.
« Ennahdha ne souhaite pas refaire les mêmes erreurs de 2011, il a peur de l’Europe, des Etats-Unis et de toute tension ou perturbation secouant la région » a-t-il souligné.