Pour Ennahdha, à chaque jour son communiqué.
Dans celui du jeudi 13 janvier, le mouvement d’inspiration islamiste a mis en garde contre le danger d’abolir le parlement en tant qu’institution législative et de contrôle du travail du pouvoir exécutif.
« L’abolition de cette institution a ouvert la voie devant le coup d’Etat pour achever les étapes de concentration d’un régime totalitaire et dictatorial qui domine toutes les autorités, perpétue la suppression des droits et libertés, entrave la démocratie dans le pays et supprime toute expression libre qui rejette cette démarche », peut-on lire dans ce communiqué.
Ennahdha a également renouvelé « sa demande libération de son vice-président Noureddine Bhiri qui a entamé une grève de la faim brutale pour rejeter son enlèvement et sa détention forcée après que son état de santé se soit détérioré en raison des maladies chroniques dont il souffre ».
Le mouvement a tenu ce qu’il appelle « le président de l’autorité de facto et le chargé de diriger le ministère de l’Intérieur pour responsable de toute répercussion négative sur l’état de santé de Bhiri qu’il a qualifié de très dangereux ».
Enfin, Ennahdha appelle le peuple tunisien à « célébrer la glorieuse journée de la Révolution, du 17 décembre au 14 janvier, condamnant fermement les tentatives d’instrumentalisation de la la situation épidémiologique pour mater la liberté d’expression et de manifestation à travers les récentes décisions gouvernementales. Selon ce parti, « ces décisions n’ont pour finalité qu’empêcher les manifestations sans inclure le reste des espaces habituels couverts par les décisions de briser les cycles d’infection tels que les établissements d’enseignement, les transports, les cafés, les restaurants et autres ».
H.A.