Ennahdha jamais aussi indécis 

L’égalité successorale et le mariage entre Tunisienne et non musulman suscitent encore soutien et indignation. Même au sein du mouvement Ennahdha, les avis se succèdent me ne se ressemblent point.
Alors qu’Ali Larayadh s’est dit pour des mesures renforçant les acquis de la femme et favorisant l’égalité et la justice, Abdellatif Mekki exige des éclaircissements. Pour lui, « il s’agit d’une question très délicate voire dangereuse qui servira pour des fins politiques« .
Abdelfatteh Mourou, premier vice-président du mouvement Ennahdha, a expliqué que BCE est un homme de raison et que ses propositions doivent être étudiées par des experts dans le cadre d’une vision plus globale où des sociologues, économistes puissent particper au dialogue. Toutefois, cela ne semble pas être le même son de cloche pour Rafik Abdessalem. L’ancien ministre des affaires étrangères a été clair, net et précis. « N’espérez pas que nous votions contre la religion » a-t-il écrit dans un post facebook.
Pour sa part, Noureddine Arbaoui, directeur du bureau politique d’Ennahdha, a révélé à la TAP que le mouvement ne voit aucun inconvénient dans l’initiative pour une égalité dans l’héritage entre hommes et femmes. Ainsi, nombreuses sont les déclarations nahdhaouis concernant l’initiative de BCE. Souvent contradictoires, sont elles révélatrices d’un conflit intérieur au sein du mouvement ? Seul l’avenir nous dira si le mouvement finira par craquer où parviendra-t-il à rester soudé.
Le syndrome de Nidaa aurait-il contaminé son principal allié?

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