Quartier huppé, apprécié par les nouveaux riches et des familles aisées, Cité Ennasr, est un endroit qui, normalement, devait être l’un des plus jolis et propres de Tunisie à l’instar d’autres quartiers de Tunis.
En s’y promenant, on tombe nez à nez avec des odeurs qui n’émanent pas des maisons de maîtres qui s’y trouvent ni des quelques espaces verts éparpillés ici et là, le béton ayant dévoré tout l’espace, mais des décharges et poubelles jetées à côté d’immeubles haut standing sur les terrains encore non construits.
Transformé en un véritable dépotoir, la cité Ennasr est, de ce côté-là, méconnaissable.
Dans ces décharges à ciel ouvert on trouve de tout. Des pièces détachées de voitures aux poubelles domestiques, en passant par bouteilles et sachets en plastique, tout y est .
Pour plus de précision, tout pour polluer et les lieux et l’air.
Un paysage désolant qui reflète l’incivisme et l’absence de sens de la responsabilité des habitants de la cité, car ça ne peut être qu’eux qui sont à l’origine de cet état de fait. En définitive, il n’y a plus de quartier, de cité ou de ville propre dans notre pays.
Une seule question se pose : que fait la police de l’environnement ?