On a appris, selon le journal Al Bayan ce lundi 1er juillet 2019, que 100 pages Facebook ont fait l’objet d’une enquête au sujet des rumeurs diffusées sur le décès du président de la République depuis jeudi 27 juin 2019. On a également appris que le voile devrait être levé sur l’identité des auteurs.
Nous avons, au moins, la certitude à propos de l’un de ces auteurs : Intissar Kheriji, fille du président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi. Dans un tweet publié jeudi 27 juin 2019, cette dernière a clairement affirmé que le Chef de l’État était décédé et que l’intérim serait assuré par le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). La question centrale, pour la fille du chef d’Ennahdha, est relative à la promulgation des amendements apportés à la loi électorale. C’était son seul souci, alors que le pays avait frôlé la catastrophe sur le plan sécuritaire – en raison des attentats de Tunis – et politique.
Intissar Kheriji va-t-elle faire l’objet d’une enquête comme toute personne malintentionnée ayant fait de même ? A moins qu’elle ne soit au-dessus des lois parce qu’elle porte le nom du chef de l’un des plus puissants partis du pays, si ce n’est le plus puissant. La question a le mérite d’être posée.