Enregistrement de cinq cas de rage à Djerba

Dans une déclaration accordée au micro de la radio nationale aujourd’hui mardi 30 juillet 2024, l’activiste au sein de la société civile Ismaïl Menyeli a révélé au micro de la correspondante de la radio que cinq cas de rage animale ont été enregistrés à Djerba.

L’intervenant a ajouté que son association a déjà envoyé une correspondance à la présidence de la République demandant une intervention de la part du chef de l’Etat à ce propos.
Il a par ailleurs noté que la correspondance comprend aussi une proposition de projet de loi municipale que son groupe avait déjà présenté par le passé aux conseils municipaux dissouts concernant le dossier du traitement des chiens errants de façon humaine, mais sans recevoir de réponse. Menyeli a dit avoir de l’espoir que le président de la République présente une stratégie nationale à même de traiter le dossier des chiens errants tout en rompant avec la politique d’abattage des chiens.
Il est à rappeler dans ce cadre qu’outre les cas de rage animale, la Tunisie a également enregistré une contamination humaine par ce fléau mortel !

Danger public!

Autant le dire, Djerba est loin, très loin d’être la seule région à souffrir de chiens enragés et de chiens errants! D’ailleurs en termes de quantité, c’est incontestablement Tunis qui en souffre le plus et le problème est doublé dans la banlieue Nord allant de l’Aouina à la Marsa ou des meutes de chiens imposent leurs lois et paralysent bien des humains ! Mais bien d’autres endroits en souffrent aussi au point que ceci se transforme en un véritable phénomène social qui a éclaté après la révolution!
Le nombre de chiens enragés est en hausse, et ceux des victimes humaines aussi. Le doyen des vétérinaires a révélé que 6 personnes et pas moins de 355 animaux sont morts en 2022 de la rage. En 2023, l’on parle aussi de 6 victimes humaines. Des dizaines de personnes se font mordre par des chiens errants au quotidien. Plusieurs quartiers résidentiels se transforment en un nid de prolifération pour les chiens errants lesquels attaquent sans crier gare et les victimes ne sont pas toutes conscientes de l’urgence de se faire vacciner. Pis encore, parfois l’animal enragé ne mord pas et n’attaque pas…il lèche la victime et si par hasard le lieu léché comprend une quelconque lésion, la contagion est sûre et la victime ne se rendra hélas compte qu’elle porte la maladie que trop tard… C’était d’ailleurs le cas en début d’année lorsqu’un jeune garçon de douze ans a été léché par un chien errant… L’enfant en question est décédé !
Il faut réellement trouver une solution radicale à cette menace de la santé publique. Certes l’on ne voudrait pas que de pauvres chiens soient abattus, mais l’on ne voudrait pas non plus et avant tout que des humains meurent de rage !

 

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