Confrontée à la fermeté du ministre, à la colère des parents d’élèves, aux dissidences parmi ses bases ainsi qu’à la pression du temps, la Fédération générale de l’Enseignement de base relevant de l’UGTT a finalement lâché du lest. La décision, ce dimanche 23 juillet 2023, lors des travaux de l’instance sectorielle et nationale, tenue à Hammamet, de fournir les notes, vient mettre fin à un interminable et lamentable feuilleton.
Cependant, et alors qu’on a cru que le syndicat a finalement opté pour la raison et remis à plus tard ses calculs politico-politiciennes, une information parue sur “Achaâb News”, média de l’UGTT, semble en mesure de provoquer une nouvelle crise entre l’ syndicat et le ministère de l’Éducation.
En effet, selon Achaâb New, le syndicat a pris la décision de lever le blocage des notes afin “d’avorter les mesures illégales et abusives prises par le ministère” à savoir le prélèvements de salaires pour les enseignants refusant de rendre les notes. Pire encore, parmi ces mesures, rapporte l’article paru ce dimanche, “celles touchant à la crédibilité de l’évaluation dont la publication de notes inventées, et falsifier les signatures des enseignants et enseignantes (Sic)”.
Faut-il rappeler que le ministère avait décidé de remettre les notes dans la plupart des écoles et commissariats régionaux à partir du lundi 24 juillet. Une décision qui a poussé les syndicalistes à se réunir pour y faire face. Sauf que, la vague de dissidences au sein des bases et des cadres de la Fédérations, au point que Nabil Haouachi, SG de la Fédération a qualifié certains de ses collègues de « traîtres », a coupé l’herbe sous les pieds de Haouachi et l’a obligé à reculer.
Entre le ministère et le syndicat, ce n’est qu’une manche. Ces derniers qui ont décidé de reporter pour ultérieurement leur journée de colère, ont la forte conviction qu’ils ont encore plus d’un tour dans leur sac.