Aucune sortie de crise n’est en vue pour l’éducation. La Fédération Générale de l’enseignement secondaire a appelé, ce jeudi 19 avril 2018, les grévistes à des rassemblements de protestation devant les sièges des délégations régionales de l’éducation du pays, et ce vendredi 20 avril 2018.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi, la Fédération a dénoncé les « dépassements » du gouvernement, du ministère de l’Education et du ministère des Sports et de la Jeunesse qui, selon elle, refusent de négocier.
Ce jeudi marque le troisième jour de suspension des cours, entrée en vigueur depuis mardi 17 avril 2018. D’après la Fédération, le mouvement a été suivi, en moyenne, par 98,33% des professeurs, comme elle l’a fièrement annoncé sur sa page Facebook. Dans les 24 gouvernorats, le pourcentage varie entre 95% et 99%. Autrement dit, peu, très peu d’élèves ont pu assister à leurs cours en ce troisième jour de suspension.
Côté ministère de l’Education, la position est la même : aucune négociation possible tant qu’il n’y aura pas de déblocage des notes. Le ministre, pour sa part, a assuré qu’il n’y aura pas d’année blanche cette année, comme l’a affirmé, d’ailleurs, l’UGTT par la voix de son secrétaire général.
Notons, par ailleurs, que lors de la rencontre hebdomadaire entre le président de la République et le chef du gouvernement ce jeudi 19 avril 2018 au Palais de Carthage, la question la crise du secteur de l’éducation a été évoquée.
Il faut rappeler que la centrale syndicale avait annoncé avoir fait appel au chef de l’Etat pour trouver une sortie honorable à toutes les parties et par la même mettre un terme à ce bras de fer aux incidences néfastes sur l’année scolaire.
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