Dans le cadre d’une étude générale sur les 5 dernières années, la commission mixte des ministères de l’Education et de l’Enseignement Supérieur a repéré des points faibles dans le système éducatifs. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Slim Khalbous, dans une déclaration aux médias ce lundi 10 décembre 2018.
Il existe, précise-t-il, un déséquilibre régional au niveau de l’orientation universitaire. Dans ce contexte, il a rappelé que le principe de la discrimination positive a d’ores et déjà été lancé depuis la dernière année universitaire. « Les résultats de cette opération ont dépassé nos attentes », a-t-il ajouté.
A compter de l’année universitaire 2019/2020, poursuit le ministre, la méthode de calcul du score des élèves permettant d’accéder à une branche donnée sera révisée, étant donné que des faiblesses ont été constatées chez les élèves au niveau des langues. « Le score permettant d’accéder aux branches linguistiques sera revu à la hausse dans le cadre de l’orientation universitaire. Pour qu’un futur étudiant puisse accéder à la branche qu’il aime, il devra avoir de bonnes notes notamment dans les langues », a-t-il expliqué.
La même règle sera appliquée pour le cycle d’ingénieur. Pour y accéder, le ministre de l’Enseignement Supérieur a affirmé que les étudiants doivent justifier d’un excellent niveau en mathématiques.