Enseignement supérieur : le spectre de l’année blanche se précise

Le blocage persiste dans l’enseignement supérieur : le conseil national de l’Union des enseignants-chercheurs a décidé, ce vendredi 4 mai 2018, de s’abstenir de fournir les sujets des examens du second semestre. Une décision valable pour tous les niveaux et pour toutes les spécialités, selon le coordinateur général de l’Union, Amor Lajrida, dans une déclaration au journal le Maghreb.
La décision a été prise, d’après l’Union, pour dénoncer les agissements du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui, selon les parties syndicales, refuse de considérer leurs revendications avec sérieux. Les enseignants universitaires revendiquent essentiellement le respect de la grille salariale dans la fonction publique.
Avec cette annonce, le spectre de l’année blanche resurgit. Pourtant, Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherches Scientifique a plus d’une fois assuré qu’elle n’aura pas lieu. L’Union des enseignants-chercheurs, pour sa part, souligne que si une année blanche devait avoir lieu, ce serait à cause des trois présidences : de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), de la République et du gouvernement.

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