La crise entre le ministère de l’enseignement supérieur et les docteurs chômeurs s’est amplifiée ces dernières semaines. Slim Khalbous, ministre de l’enseignement supérieur les a appelés, ce vendredi 28 avril 2017, à nommer des représentants pour reprendre les négociations dans le « calme afin de parvenir à trouver des solutions satisfaisantes pour toutes les parties ».
« Le ministère de l’enseignement supérieur travaille sur des solutions sérieuses à la problématique des docteurs chômeurs. Les dernières touches seront apportées au programme de formation qui leur est destiné, afin de les encourager à prendre des initiatives privées », déclare le ministre en marge d’une cérémonie organisée pour fêter le vingtième anniversaire de la coopération universitaire tuniso-française.
Slim Khalbous affirme, également, qu’un appel a été lancé aux universités privées afin de les inciter à embaucher des docteurs ou à les aider à s’intégrer dans les entreprises. Une procédure qui devrait être effectuée en partenariat avec l’UTICA. Autre mesure annoncée par le ministre : un plan d’aide destiné aux étudiants qui auront excellé, leur permettant de partir à l’étranger pour enrichir leur expérience.
Interpellé, d’autre part, sur les différends qui opposent son département aux étudiants en Droit, le ministre les a appelés à reprendre les bancs de leur faculté afin de passer les examens de fin de semestre et d’éviter une année blanche. « Le décret numéro 345, relatif aux conditions de participation au concours d’entrée à l’Institut Supérieur de la Magistrature (ISM), ne concerne pas les licenciés en Droit, encore moins les redoublants. Il porte sur les nouveaux bacheliers ayant choisi de s’orienter vers les études de Droit », explique-t-il.
Et de poursuivre : « une commission regroupant le ministère de l’Enseignement supérieur, celui de la Justice et les représentants des étudiants a été formée pour étudier les possibilités d’amélioration du décret relatif au concours national de la magistrature ».