Dans son édition de ce jeudi 13 septembre 2018, le journal Assabah a fait savoir que les chambres criminelles des tribunaux de première instance à Tunis ont examiné l’année dernière 196 affaires portant sur des agressions sexuelles, soit 16 cas d’agression sexuelle par mois.
Selon la même source, ces affaires concernent le viol (61 cas), et la sodomie ( 135 cas).
Ces derniers temps, les affaires de viols ont touché des femmes âgées à savoir l’affaire de Goubellat, où une des victimes était une octogénaire, et des enfants âgés d’à peine trois ans. En l’intervalle de deux semaines, pas moins de 10 affaires de viols ont été enregistrées et ont secoué l’opinion publique.
D’après la même source, il y a des crimes d’agressions sexuelles dont les victimes sont des femmes mariées mais qui préfèrent souffrir en sourdine. Il s’agit du viol conjugal. Deux affaires, de ce genre ont marqué la justice. Le premier cas était celui d’une femme qui a été violée, brûlée, et torturée la nuit de ses noces par son mari. La deuxième affaire concerne une autre femme atteinte du cancer, qui s’est faite violée par son mari alors qu’elle était dans un état lamentable.
En dépit de l’arsenal juridique tunisien pour la lutte contre ces crimes, la société civile s’est activement mobilisée ces derniers temps pour la mise en place d’une stratégie limitant la multiplication de ces atrocités.