En marge des journées de l’entreprise qui se tiennent à Sousse et dont l’ouverture officielle a été présidée par le chef du gouvernement, Ahmed Miitig, vice premier ministre de la Libye nous a fait suite à son entretien avec Youssef Chahed, la déclaration suivante :
« Au cours de de mon entretien avec le chef du gouvernement nous avons discuté notamment de la question de la sécurité qui concerne les deux parties, tunisienne et libyenne. Nous avons parle de ce qui s’est passé à Syrte. Le chef du gouvernement à félicité les démarches entreprises par le gouvernement du consensus libyen. Ces démarches ont abouti à la libération de la la ville. Nous avons discuté, également du sort des pêcheurs tunisiens pris en otage mais qui viennent d’être libérés et sont en route vers la Tunisie.
L’entretien a été l’occasion d’examiner les moyens de favoriser la mise en place d’une stratégie sécuritaire commune entre les deux pays.
Autre point soulevé lors de cet entretien, celui ayant trait à l’avenir des relations entre les deux pays et aux éventuelles réalisations qu’ils peuvent accomplir notamment la création d’emplois et ce à travers le retour des travailleurs tunisiens en Libye. dans ce cadre la Tunisie est appelée à aider la Libye en termes sécuritaires et permettre aux citoyens de circuler entre les deux pays.
En ce qui concerne le volet économique, il existe de multiples conventions entre le deux pays mais qui, malheureusement, ne sont pas opérationnelles. La réactivation de certaines de ces conventions permettrait aux de pays de gagner énormément termes de croissance. Cela doit se faire dans les plus brefs délais. A titre d’exemple, la convention relative aux villes frontalières qui peuvent créer un environnement économique favorable pour attirer les investissements dans les deux pays« .
Le vice-premier ministre libyen n’a pas caché sa satisfaction de l’engouement des hommes d’affaires libyens pour le marché tunisien et ce à travers la présence de toute une délégation libyenne. « Ceci confirme la qualité des relations économiques historiques entre les deux pays. nous avons besoin juste d’encouragement et de facilité entre les deux parties pour avancer à grande vitesse et créer des projets communs. nous espérons que notre gouvernement de consensus avancera dans cette perspective« , a-t-il conclu.
N.J