L'affaire de l'envoie des jeunes tunisiens vers les foyers de tension continue de faire couler de l'encre. Si Ennahdha, malgré tous les soupçons qui pèsent sur elle, se sent invulnérable aujourd'hui, les déclarations d'Imed Hammami, ancien dirigeant frondeur, ont remis au goût du jour le dossier.
Ce dernier – le dossier – est entre les mains de la Justice. "Je ne peux pas disculper Ennahdha. Je ne peux pas la condamner non plus", a-t-il déclaré sur les ondes de Diwan FM ce dimanche 2 octobre 2022. "J'appelle toute personne ayant des preuves sur son implication [Ennahdha] à les apporter au grand public", a-t-il ajouté.
Revenant sur son parcours au sein du parti de Rached Ghannouchi, Imed Hammami assure qu'il faisait de la politique "proprement". "Je n'avais aucune connaissance des affaires concernées. Parmi les conséquences positives du 25 juillet 2021, figure la mise en lumière de ces dossiers", a-t-il encore déclaré.