Épidémie d’Ebola : Et si c’était de la manipulation ?

Elle court, elle court la rumeur et des voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer la plus grande épidémie «jamais vue» d’Ebola en Afrique de l’Ouest qu’on attend toujours et qui ne se déclare pas ?  Et si tout ça n’était qu’une pure manipulation ? En tous cas pour ce qui est de la Tunisie, la «Chicha » est  certainement plus mortelle que le virus Ebola qui n’est pas prêt d’arriver chez nous, a dit le Dr Mohamed Salah Ben Ammar ministre de la Santé lors d’un déjeuner débat avec la presse. Retour sur cette épidémie controversée.

Il y a quelques jours sur des chaînes de télévision occidentales, un infirmier anglais est venu raconter les scènes d’horreur provoquées par la maladie, qu’il a vues dans un des pays où sévit l’épidémie.  Au même moment, des milliers, voire des centaines de milliers de personnes ont dû annuler leur voyage, en cause, la peur de prendre un avion où séjournerait un virus « africain ».  Consciente de la psychose engendrée par cette intervention, la Mission des Nations unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE) a déclaré le 3 octobre 2014 : suite à des reportages récents dans les médias, la Mission des Nations unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE) souhaite préciser que l’infection par le virus Ebola n’est pas une maladie se propageant par l’air.

Le 13 Août 2014, Afrocentricity Think Tank (association de personnalités pour promouvoir l’interdépendance panafricaine en développant la conscience afrocentrique) a lancé une campagne de signatures pour une « Pétition à l’Union africaine pour une commission d’enquête internationale du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’Union africaine sur l’origine du VIH-sida et de l’Ebola. En effet, l’Afrique se pose des questions : « L’OMS(…) n’a pas soulevé la question scientifique de l’origine réelle du virus et des manipulations à l’origine de sa diffusion pour le combattre efficacement. Nous ne sommes donc pas satisfaits de cet état de fait. S’il devait s’avérer que l’enquête débouche sur des responsabilités avérées, un Tribunal international devrait être créé à cet effet, car il s’agirait alors d’une intention de nuire avec le virus Ebola, considéré alors comme une arme de destruction massive et sélective ». Nous pensons qu’il existe une irrecevabilité scientifique des thèses sur la transmission en Afrique, des virus du sida et de l’Ebola à l’homme en provenance de certains animaux qui en seraient des porteurs sains. L’Afrique est le berceau de l’humanité et les hommes et les animaux y cohabitent depuis des millions d’années, donc bien avant l’apparition des maladies du sida et de l’Ebola dès les années 1958. Ce constat permet d’orienter indiscutablement les recherches sur l’apparition de ces maladies vers des causes humaines, plus précisément vers la mise au point et les manipulations « d’armes biologiques de destruction massive » dont l’Afrique subsaharienne se trouve être la cible principale et la première victime sans comparaison avec d’autres régions du monde. (Interview rapportée par le site http://cvu-togo-diaspora.org/)

Six mois en arrière

Le 23 mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiait la notification officielle d’une flambée de maladie à virus Ebola en Guinée sur son site Web. Le 8 août, elle déclarait l’épidémie «urgence de santé publique de portée internationale».  En six mois, au moins cinq pays sont touchés : Libéria, Sierra Leone, Nigéria et Sénégal.  Nombre de cas de personnes infectées par le virus : moins de 8000 personnes, nombre de décès moins de la moitié, 3700 selon l’OMS. Conclusion : la malaria tue plus dans ces pays que l’Ebola. Il semblerait que « les craintes sont hors de proportion avec la réalité de la menace»

L’OMS avait précisé que « l’épidémie d’Ebola qui touche la Guinée depuis janvier proviendrait d’une nouvelle souche du virus ». Certains experts répondent : si c’est une nouvelle souche, on ne peut exclure que cela proviendrait de laboratoires et moins des chauves-souris et des singes. Il faut rappeler que la contamination se ferait par ces deux animaux de la façon suivante : Les chauves-souris, qui sont des porteuses saines, contaminent les singes. Les humains chassent en forêt, et se font contaminer, par exemple en « mangeant de la viande de brousse contaminée », ou en rencontrant les singes, ou encore en mangeant des chauves-souris !!!!! Cela parait tellement grotesque que les observateurs avertis se demandent : est-ce une menace réelle ? Ou juste une autre manipulation ?

À qui profiterait l’épidémie ?

Selon les experts, le virus Ebola n’est pas facilement transmissible, il ne peut pas survivre à l’extérieur du corps, sauf à des températures extrêmement chaudes et humides.  Et selon le site togolais cité plus haut « La chercheuse Anne Sullivan fait valoir que l’épidémie orchestrée d’Ebola en Amérique pourrait être utilisée pour «créer un niveau six d’alerte pandémique qui comprend des vaccins obligatoires, qui eux, contiendront de vrais Ebola. » Ce lugubre scénario cauchemardesque suppose qu’une faction eugéniste de l’élite mondiale utiliserait une fausse menace Ebola pour en créer une vraie. »

 On sait d’un autre côté que l’OMS a accueilli avec satisfaction la contribution du gouvernement des États-Unis d’Amérique, augmentant de façon significative leur précédent apport à la lutte contre Ebola en Afrique de l’Ouest. L’essentiel de l’aide américaine consiste en une direction militaire et en la création d’un centre régional de commandement et de lutte à Monrovia. Il s’agit d’installer une base de transit pour faciliter la coordination de l’aide américaine et internationale et accélérer le transport de matériel, de fournitures et de personnel, dont 3000 membres des forces armées.

N’oublions pas de méditer sur les idées radicales de Jean Marie Le Pen, président du parti politique français FN qui, pour contrer « l’explosion démographique » et l’immigration massive en France, ferait bien appel au virus Ebola : « Mgr Ebola peut régler ça en trois mois », a-t-il lancé lors d’une discussion mardi 20 mai, avant un discours prévu au Palais de l’Europe du parc Chanot de Marseille.

Samira Rekik

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