A la veille d’une rencontre, le moins qu’on puisse dire décisive, même si certains pensent que l’adversaire est prenable, tous les amateurs du ballon rond retiennent leur souffle.
Objet de toutes les interrogations : la participation de Ben Amor et de Ali Maaloul. Si le premier a rejoint le groupe lors des dernières séances d’entraînement, pour le second, l’incertitude plane toujours autour de la participation. Les dernières prestations du latéral gauche titulaire de la sélection et du vice champion d’Afrique, Al Ahly d’Egypte, devant nos deux grands clubs, l’EST et l’ESS, ont fait de Ali Maaloul un élément essentiel pour la suite du parcours des Aigles de Carthage sur le chemin de Russie 2018.
Résultat, l’ambiance qui règne avant la rencontre de samedi face au Onze libyen, oscille entre certitude et appréhension d’une mauvaise surprise qui peut coûter la qualification à laphase finale de la coupe du monde en Juin prochain.
Ambiance détendue à Tabarka :
Malgré le temps maussade à Tabarka, la séance d’entraînement s’est déroulée dans une atmosphère détendue et joviale. L’entente entre les joueurs était palpable, chose qui est primordiale pour la suite de la conquête de la qualification pour la coupe du monde, passée entre les mailles des filets de la selection durant ces deux dernières éditions.
Le rôle du coach :
Fin communicateur, Nabil Maâloul a su transmettre la rage de vaincre et la faculté de surpassement à ses joueurs, lui-même étant aiguillonné par la folle envie et la motivation azimutale d’être le premier entraineur tunisien à propulser nos Aigles vers un Mondial après avoir raté deux éditions.
L’importance du public :
La fédération tunisienne de football a décidé de fournir 50.000 billets aux supporters, ceci dans une initiative de rassemblement autour du Onze tunisien. Un public qu’on attend de voir uni et motivant pour pousser nos joueurs à donner le meilleurs d’eux-mêmes, afin d’assurer la qualification mais aussi le spectacle qui a toujours été apprécié par le public tunisien.