Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a accueilli son homologue turc Recep Tayyip Erdogan au Caire pour une visite historique, symbolisant le point culminant d’un long processus de réconciliation après plus d’une décennie de tensions entre les deux nations.
Coopération et dossiers régionaux
C’est la première fois qu’Erdogan foule le sol égyptien depuis 12 ans. Les images diffusées en direct à la télévision ont montré les deux dirigeants, accompagnés de leurs épouses, échangeant une poignée de main chaleureuse à la descente de l’avion présidentiel turc. Ce geste symbolique puissant traduit la volonté des deux pays de tourner la page et d’ouvrir un nouveau chapitre dans leurs relations.
Au menu des discussions entre Erdogan et Sissi figurent le renforcement de la coopération bilatérale dans divers domaines, ainsi que les derniers développements dans la bande de Gaza et les négociations de cessez-le-feu en cours. La question libyenne, source de tensions entre les deux pays par le passé, devrait également être abordée.
Un nouveau départ
La visite d’Erdogan au Caire est saluée par les observateurs comme un signe positif pour la stabilité régionale. La réconciliation entre l’Égypte et la Turquie, deux poids lourds du monde arabe, pourrait avoir des répercussions importantes sur l’ensemble de la région. Cependant, de nombreux défis subsistent. Les divergences d’opinion sur certains dossiers régionaux et les ambitions concurrentes des deux pays pourraient freiner le processus de rapprochement.
La visite d’Erdogan en Égypte est un pas important vers la normalisation des relations entre les deux pays. La réussite de ce processus dépendra de la capacité des deux parties à surmonter leurs différends et à coopérer sur des bases d’intérêts mutuels.
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