Depuis l’annonce du président américain Donald Trump au sujet du statut de Jérusalem, dirigeants et activistes arabes de la société civile n’ont pas manqué une seule occasion pour exprimer leur désaccord et pour dénoncer la décision de Trump. « Si nous perdons Jérusalem, nous ne pourront plus protéger La Médina. Et si nous échouons à protéger cette dernière, La Mecque ne sera plus protégée à son tour, au même titre que la Kâaba ». C’est ce qu’a déclaré Recep Tayyip Erdogan, président turc dans une énième réaction à la décision de Donald Trump.
Dans son discours diffusé par l’agence de presse Anadul, le président turc affirme qu’une nouvelle offensive vise le Moyen-Orient et tous les musulmans à travers Jérusalem. « La Turquie franchira d’autres pas pour contrer la décision de l’administration américaine. Jérusalem représente la dignité des musulmans dans le monde. Nous ferons ce qu’il faut pour préserver ce que nos ancêtres nous ont légué », a-t-il encore ajouté.
C’est encore l’ébullition, rappelons-le, dans le monde arabe depuis l’annonce de Donald Trump, le 6 décembre courant, de reconnaître Jérusalem comme étant la capitale d’Israël. Du Maghreb, jusqu’en Asie, en passant par le Moyen-Orient, les manifestations populaires se sont multipliées. En Europe également, la communauté musulmane s’est mobilisée pour dénoncer l’annonce du président des Etats-Unis.
En Tunisie, des leaders tel que Hamma Hammami, porte-parole du Front Populaire (FP), ont appelé au boycott des Etats-Unis et à la fermeture de son ambassade en Tunisie.