EST : Le prestige et le jackpot

EST: un formidable esprit de groupe

Six millions de dinars sont tombés dans l’escarcelle de l’Espérance Sportive de Tunis, dimanche 6 août à l’issue de la victoire finale des Sang et Or en finale du championnat arabe des clubs champions. La 27e édition organisée durant deux semaines par l’Egypte a été remportée haut la main par le représentant tunisien qui a confirmé le moment favorable que connait notre football.
Il y a actuellement comme une énergie formidable qui porte notre sport roi qui va vivre des moments décisifs aux éliminatoires de la coupe du monde, et de la coupe d’Afrique des nations. Sans oublier la suite de l’aventure continentale dans laquelle sont engagés les quatre plus grands clubs du pays.
*Six titres pour le foot tunisien
En dominant l’équipe jordanienne d’Al-Faycali FC (3-2 après prolongations), en finale, l’EST déjà sacrée en 1993 et 2009, remporte ainsi le troisième titre de son histoire. C’est aussi le sixième titre tunisien après 1993, 1997, 2000, 2004 et 2009.
En 1993, l’EST s’était imposée face à Al Mouharrak du Bahraien en finale à El Menzah. En 2009, les Sang et Or ont battu les Marocains du Wydad de Casablanca en aller et retour en finale.

Beguir, un petit lutin décisif

*Bguir affole les compteurs

Saâd Bguir a été le grand bonhomme de ce troisième succès indiscutable quand bien même il a été obtenu sur un but dans les prolongations entaché d’un hors jeu évident. Deux jolis buts du feu follet sudiste, et un but de Chamseddine Dhaouadi ont envoyé le club de Bab Souika au paradis.
Lors de la finale, Faouzi Benzarti a commis, de l’aveu unanime des observateurs deux grosses erreurs: d’abord, en remplaçant le régulateur du milieu Ghaylène Chaâlali par Fakhreddine Ben Youssef alors que l’équipe dominait son sujet, menait (2-0) et cherchait un troisième but pour se mettre définitivement à l’abri. Ensuite, en privant l’équipe de son joueur le plus en forme qui paraissait ce jour-là en état de grâce, Saâd Bguir pour faire entrer un demi défensif, Frank Kom. Comme quoi, on a beau être qualifié de meilleur entraîneur tunisien et arabe. Mais cela n’empêche pas de commettre les fautes les plus élémentaires.
Heureusement qu’il y a eu la généreuse faute d’appréciation du juge égyptien Aymen Dejich qui n’ a pas vu un hors jeu évident sur le but de la victoire espérantiste.

Khenissi, un buteur implacable malheureusement privé de finale

Le shopping sportif de l’EST en terre égyptienne vaut énormément, c’est-à dire 2,5 millions de dinars. Une dotation à donner le tournis !

On comprend ainsi pourquoi la Tunisie veut organiser la prochaine édition, l’Etoile Sportive du Sahel présentant sa candidature. Mais il y a d’autres pays qui veulent eux aussi abriter la 28e édition: le Maroc, la Jordanie …
Le championnat arabe dans sa nouvelle formule est devenu un beau spectacle et une intéressante source de motivation financière.
H.A.

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