Après avoir marqué leur grand retour à Tunis suite au départ de Omar Mansour, ancien gouverneur de Tunis, les étals anarchiques sont dans la ligne de mire du nouvel homme fort de la capitale, Chedly Boualegue, qui, dans une déclaration à Houna Shems, est revenu sur la lutte contre ce fléau.
Chaque propriétaire d’un étal anarchique, rappelle-t-il, est passible d’une amende de 6 TND.
« C’est une politique d’Etat qui permettra de lutter contre ce phénomène. L’ancien gouverneur a commencé cette lutte pour une durée qui a été prolongée jusqu’à 4 mois », a-t-il précisé. Chedly Boualegue a souligné que les étals anarchiques sont présents dans la rue Aljazira, la rue d’Algérie et la rue d’Espagne, en plus de la place de la République (Le Passage).
Depuis janvier 2018, poursuit-il, 188 petits commerces ont été démantelés, en plus de 167 décisions de démolition qui ont été prises. De plus, 1700 opérations de saisies ont été effectuées.
C’est un véritable jeu du chat et de la souris entre les autorités locales et les commerçants, selon le gouverneur. « Les propriétaires des étals anarchiques se sont adaptés pour se protéger : leurs marchandises sont étalées sur de gros sacs. Ainsi, à l’approche de la police municipale, ils ramassent tout et s’en vont. Ils ont également modifié leurs horaires de travail », a-t-il expliqué.
La lutte se poursuit, a assuré, dans ce même contexte, Chedly Boualegue. « Le seul problème est la sanction infligée aux commerçants : 6 dinars et la saisie des marchandises », a-t-il regretté.
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