L’apparition du variant Omicron du SARS-CoV-2 pourrait marquer le début de la fin de la COVID-19. C’est l’hypothèse qui a été émise par Ahmed Rebaï, chercheur tunisien au sein du centre de biotechnologie de Sfax, dans le cadre de l’étude « COVID-19 et et les facteurs héréditaires influençant la gravité de la contamination ».
Plusieurs spécialistes et institutions d’envergure ont pris part à l’étude
« Le variant Omicron semble moins dangereux [que les autres], notamment au niveau des symptômes. C’est peut-être le début de la fin du virus », a-t-il expliqué dans une déclaration accordée à l’agence TAP. L’étude en question, rappelons-le, est le fruit d’un travail collectif mené par plusieurs établissements sanitaires et hospitaliers : Hôpital Militaire de Tunis, centre hospitalo-universitaire Habib Bourguiba et le centre hospitalo-universitaire Hédi Chaker. Le projet a atteint un taux d’avancement de 80% selon le scientifique.
Des virologues et d’autres spécialistes y ont pris part. Ils ont étudié 34 entités du virus. « En Tunisie, c’est le variant Delta qui domine […] Les vaccins ont permis de préserver des vies », a encore déclaré Docteur Ahmed Rebaï.