Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, devrait arriver en Tunisie à la fin de cette semaine. Cette visite s’inscrit dans un contexte sécuritaire très délicat marqué, notamment, par l’attentat de Nice survenu dans la Basilique Notre-Dame de Nice, dont l’auteur était un tunisien. Trois Français ont été assassinés (paix à leurs âmes).
Quelques jours avant cette visite, le ministre français a réitéré la volonté de la France d’expulser certains migrants suspects sur le plan de la radicalisation. Ce sujet sera justement abordé avec les responsables tunisiens, notamment le ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine.
Lors de sa visite en Tunisie, Gérald Darmanin, qui s’est exprimé sur BFMTV, partira à la rencontre de responsables sécuritaires tunisiens. « Suite à l’entretien téléphonique entre le président tunisien, Kaïs Saïed, et le président français Emmanuel Macron, il a été convenu d’expulser des personnes suspectées d’être radicales », a encore déclaré le ministre français.
Un travail, poursuit-il, est mené avec les pays d’origine de ces étrangers radicaux et qui sont présents sur le sol français. L’objectif est d’amener les pays d’origine à les reconnaître et à les accueillir. « Depuis un mois, 16 personnes extrémistes ont été expulsées, en plus de 100 autres personnes qui sont actuellement dans les centres de détention », a encore déclaré le ministre français de l’Intérieur.