Extradition de Baghdadi: Jebali innocent, BCE et Marzouki pointés du doigt ?

Dans une longue interview accordée ce jeudi 15 juin au journal Al Quds Al Arabi, le directeur du cabinet de l’ancien chef du gouvernement Hamadi Jebali, Fethi El Mehri a affirmé que l’extradition de l’ancien premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi a été prise avec l’accord de Béji Caïd Essebsi et par un jugement judiciaire. Il a indiqué que l’ancien président provisoire de la République, Moncef Marzouki était également au courant. El Mehri a nié catégoriquement les « rumeurs » qui circulaient ces derniers temps dans les médias accusant Hamadi Jebali d’avoir obtenu 100 millions de dinars (soit 400 milles dollars) de la part des milices de Fajr Libya contre l’extradition de Baghdadi. Au sujet de la plainte portée contre Jebali, Marzouki et l’Etat tunisien, l’ancien directeur du cabinet de Hamadi Jebali, a assuré que Jebali n’a pas été convoqué par aucune autorité libyenne ou tunisienne. Il a ajouté qu’ils vont poursuivre en justice toutes les parties impliquées dans la circulation de ces accusations. Il a rappelé que la décision de l’extradition a été prise par la justice tunisienne avant même l’accession au pouvoir de Hamadi Jebali et cette décision a été prise dans une réunion ministérielle du gouvernement de BCE. A noter que Moncef Marzouki avait affirmé que l’extradition de Baghdadi a été faite à son insu, chose que le directeur du cabinet de Jebali avait démentie «  Il était peut être contre cette décision mais ce qui est indéniable c’est qu’elle a été prise avec son accord conformément aux procédures nécessaires dans ce genre d’affaires, c’était officiellement prouvé. »a-t-il expliqué. Rappelons que cinq ans après son extradition, Baghdadi Mahmoudi fait encore couler beaucoup d’encore en Tunisie et ne cesse de prendre de l’ampleur surtout avec la mobilisation de la société civile libyenne à l’échelle internationale.

Related posts

Ridha Lamouri tire sa révérence: l’art perd un ami fidèle

Le SNJT appelle à un rassemblement de soutien à Mourad Zeghidi

Tunisair vise une flotte de 21 avions d’ici 2026 sans recours à la privatisation