Un consortium d’assureurs, porté par SanlamAllianz, AXA et Atlantique Assurances, vient de signer un accord historique avec le soutien de la Société Financière Internationale (SFI). L’objectif ? Protéger 50 000 agriculteurs ivoiriens d’ici 2026 face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents et violents. La Côte d’Ivoire s’impose, derechef, comme un pionnier en matière d’assurance climatique en Afrique.
Une assurance sur mesure pour les agriculteurs
Les sécheresses, les inondations, les tempêtes… les phénomènes météorologiques extrêmes mettent à mal les récoltes et les moyens de subsistance de nombreux agriculteurs ivoiriens. Face à ce constat alarmant, l’assurance climatique se présente comme une bouée de sauvetage. Ce nouveau type de contrat, adapté aux spécificités des risques agricoles, va permettre d’indemniser les agriculteurs en cas de pertes liées à ces événements climatiques.
Pour rendre cette assurance accessible au plus grand nombre, les assureurs misent sur la digitalisation. Grâce aux technologies mobiles, les démarches d’enregistrement et de gestion des sinistres seront simplifiées, permettant ainsi de toucher les populations rurales les plus isolées. « Cette initiative garantit l’accès à des solutions d’assurance adaptées en renforçant la résilience des exploitations face aux aléas climatiques », a souligné Josiane Kwenda, représentante régionale de la SFI.
Un tournant pour le secteur primaire ivoirien, mais des défis subsistent
Ce projet marque un tournant pour le secteur agricole ivoirien en plaçant la résilience au cœur des préoccupations. En offrant une sécurité financière aux agriculteurs, l’assurance climatique va leur permettre de mieux faire face aux chocs climatiques, de maintenir leurs activités et d’améliorer leurs revenus.
Ce partenariat entre les assureurs, la SFI et les agriculteurs ivoiriens est un exemple de collaboration fructueuse. Il démontre que l’innovation et la solidarité peuvent contribuer à bâtir un avenir plus durable pour les populations rurales.
Si ce projet est prometteur, il reste des défis à relever. La sensibilisation des agriculteurs aux enjeux de l’assurance climatique, l’adaptation des produits aux réalités locales et la pérennisation du dispositif sont autant d’enjeux auxquels il faudra répondre.
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