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Intervenant lundi 4 octobre sur Mosaïque FM, l’ancien ministre et président d’Afak Tounes, Fadhel Abdelkefi trouve que le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, qui aime malgré tout sa patrie, a dévié à partir du 22 septembre du processus de correction de la trajectoire initié le 25 juillet dernier.
« Nous avons mis sur pied une coalition composée de notre parti Afak Tounes, d’Attayar, d’Etakattol et d’Al Joumhouri pour signifier que nous réfutons l’individualisme dans la prise des décisions, et toute accaparation de tous les pouvoirs par une seule personne, a-t-il rappelé. Quels que soient le degré de popularité de cette personne et ses bonnes intentions, la possibilité de recours, ainsi que des garde-fous contre les pouvoirs illimités doivent être garantis ».
Par ailleurs, Abdelkefi a qualifié le gouvernement de Najla Bouden, qui n’a pas encore vu le jour comme étant manquant de légitimité, déplorant que les prérogatives dont dispose la nouvelle locatrice de la Kasbah soient moindres que celles dont avaient disposé les chefs de gouvernement précédents.
H.A.
