Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale et ministre des Finances par intérim, Mohamed Fadhel Abedlkefi n’a pas caché ses craintes quant aux difficultés que va rencontrer le pays l’année prochaine. « 2018 sera une année difficile en raison de l’augmentation de la pression sur les finances publiques », fait-il savoir.
Cette déclaration du ministre a été faite à l’occasion d’une journée d’étude sur le principe de la discrimination positive. Abdelkefi estime par ailleurs que la solution réside dans la relance de la croissance économique.
Mohamed Fadhel Abedlkefi n’a, par ailleurs, pas caché « l’existence de grosses difficultés pour l’élaboration du budget de l’Etat pour l’exercice 2018 qui devrait atteindre un volume de 36 milliards de dinars avec une augmentation d’environ 4 milliards de dinars par rapport au budget 2017 ».
Pour le ministre, les solutions existent mais restent difficiles à mettre en œuvre. Deux solutions à ces difficultés, selon le ministre. La première consiste a retrouver un rythme de croissance supérieur à 3%. La seconde, et elle est douloureuse, passera par l’adoption d’une politique de rigueur et d’austérité.
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