L’ancien chef du gouvernement, Habib Essid, est revenu ce jeudi 3 septembre 2020 sur le discours prononcé par le chef du gouvernement sortant, Elyes Fakhfakh, considérant que ce dernier n’aurait pas dû prononcer un tel discours à l’occasion de la cérémonie de passation de pouvoirs avec le nouveau locataire de la Kasbah, Hichem Mechichi. « Si j’étais à la place de Fakhfakh, je n’aurais pas prononcé un discours pareil » a-t-il affirmé.
S’exprimant sur les ondes de Mosaïque Fm, Habib Essid a rappelé qu’il était presque dans une situation similaire, en 2016, estimant qu’il n’était pas assez affecté par son départ de la Kasbah. « Mon discours n’était pas assez tendu…J’avais transmis tant de messages sans pour autant être convulsif. » a-t-il affirmé.
Il a par ailleurs affirmé que plusieurs parties avaient été à l’origine de son limogeage en 2016 précisant que la crise politique était provoqués par certaines personnalités qui avaient intérêt à le faire limoger.
Lors de son discours, Elyes Fakhfakh a estimé que certaines parties œuvraient à renverser le gouvernement et à avorter les réformes souhaitées.
« La Tunisie est confrontée aujourd’hui à de multiples obstacles pour obtenir le financement vital afin de subvenir aux besoins de ses citoyens. Le pays est également menacé par les intérêts étroits et est gangrené par la corruption et l’argent sale. Si nous allons faire la sourde oreille face à cette situation, l’Etat s’affaiblira et deviendra un environnement propice à la violence et à la rébellion», a relevé Elyes Fakhfakh.
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