La députée de Nidaa Tounes, Fatma Mseddi, était la première à être intervenue ce lundi 12 novembre lors de la séance plénière consacrée au vote de confiance à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
La députée estime que la Tunisie risque de basculer d’un Etat civil à un Etat régi par l’Islam politique. « Les consensus actuels sont stratégiques. Avec le dernier remaniement, on a permis à l’islam politique de mettre la main sur l’Etat civil. Le Chef du gouvernement assume une partie de cette responsabilité. Pourquoi n’a-t-il pas abordé la question de l’organisation secrète ? Dans ce gouvernement, il existe des responsables qui en font partie ! », a-t-elle déclaré, et d’ajouter : « Pourquoi ne pas avoir parlé du dernier attentat terroriste ? Dites-nous, d’autre part, d’où est-ce que le président d’Ennahdha amène-t-il son argent. Comptez-vous, monsieur le Chef du gouvernement, juger les corrompus qui travaillent avec vos partenaires ? ».
La députée de Nidaa Tounes a, dans ce même contexte, appelé au limogeage du porte-parole du ministère de l’Intérieur qui a, selon elle, démenti l’existence de la chambre noire au sein du ministère.
Par ailleurs, Fatma Mseddi estime que la séance plénière de ce lundi, consacrée au vote de confiance, n’a aucun fondement juridique. Elle a même menacé de porter plainte pour des soupçons de falsification du procès verbal de la réunion du bureau de l’ARP à l’issue de laquelle la tenue de la séance a été décidée.
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